« Pour faire une omelette, il faut casser des gens. »
Mouhaha.
En trois mots ? Bagarreur, publicitaire, décevant. So, let’s have a look !
Sorti en 2022, le dernier né des frères Russo n’entrera définitivement pas dans les annales.
Alors, c’est quoi le pitch ? Sierra six [Ryan Gosling] est un ancien taulard, recruté par la CIA afin de devenir un tueur à gages à sa solde. Des années plus tard, un événement va venir bousculer cette entente cordiale.
Le chanteur Christophe aurait-il pu imaginer que son titre Aline, se retrouverait un jour dans un blockbuster américain, entouré des plus grandes stars [elle n’a pas écrit acteurs] du moment ?
D’un côté, Ryan Gosling, qui signe son retour devant la caméra après quatre années d’absence et prend le train en chemin en s’essayant au blockbuster.
De l’autre, Chris Evans qui se lance dans l’exercice périlleux mais légitime, de tenter de casser son image de super héros après une décennie de bons et loyaux service.
Et au milieu, Ana de Armas, petit oiseau chétif téléporté sans raison compréhensible, dans le rôle d’un agent de terrain de la CIA, dont la crédibilité côtoie le charisme d’un petit pois.
Côté réalisation, vous voyagerez de Bangkok à Monaco, en passant par Vienne, Berlin, la Croatie, Prague, la Virginie, Washington… Voilà donc un film qui, en quelques jours, voyage probablement plus que vous et moi réunis durant ces dix dernières années, sans subir d’avion delayed ni d’escale interminable. Côté mise en scène, les frères Russo jouent à fond sur les plans : plongée/contre plongée/travelling parfois même combinés. Ce n’est pas une critique mais plutôt un compliment car c’est bien ce qui donne son rythme à l’action. Pour finir, ce long métrage est un aberrent réceptacle pour placement de produits, avec en tête Audi, Armani et The Glenlivet [oups, j’ai fait pareil, c’est ça ?].
Et au final, on en pense quoi ? Pas de tromperie sur la marchandise, ce long métrage est vendu pour ce qu’il est : beaucoup d’action pour peu d’intérêt.
> Actuellement sur Netflix.