« Toutes les nuits, je fais le même rêve. Et quand je me réveille, je revis le même cauchemar. »
En trois mots ? Solide, rebondissant, horrifique. So, let’s have a look !
Sorti en 2022, le dernier né de Sam Raimi est imprégné de son penchant pour l’horreur [cf trilogie Evil Dead] ; et il aura fallu attendre cet opus pour – enfin – me réconcilier avec les productions post Avengers Endgame. Attention, ça décoiffe !
Alors, c’est quoi le pitch ? La jeune America Chavez est capable de voyager dans le Multivers. Alors qu’elle tente de fuir une menace apocalyptique, elle va croiser la route de Stephen Strange.
Une bourrasque semble avoir soufflé sur l’univers Marvel et c’est pour notre plus graaaaaaaaand bonheur. The Multiverse of Madness est sombre, bien plus sombre que ce à quoi nous avaient habitués les récentes productions ripolinées du MCU. Ce long métrage tutoie de près le film d’horreur grâce à Wanda Maximoff que l’on découvre – enfin – en impitoyable Sorcière Rouge. Et quel personnage ! L’excellente Elizabeth Olsen vole sans peine la vedette à un Benedict Cumberbatch pourtant au mieux de sa forme. Ici, ce n’est plus Strange et les autres. La mise en lumière des personnages est intelligemment orientée, de sorte que l’on s’écarte avec plaisir du classique film de super-héros conquérant. Vous pensez d’ailleurs les avoir tous vus ? Détrompez-vous. De nouveaux super-héros et super-héroïnes feront ici leur entrée [et pour certains leur sortie dans la foulée]. Qu’on se le dise, voir mourir des surhommes et surfemmes n’est désormais plus une hérésie. Sensibles aux jets d’hémoglobine, soyez avertis ! Côté rythme, ce long métrage est hyperactif et ne connait pas de temps mort. A l’image d’un comic book, les séquences s’enchainent sur un rythme effréné. Cette sensation est d’ailleurs accrue par un déluge d’effets numériques parfaitement maitrisé. Waw ! Le Multivers prendra forme sous vos yeux et dévoilera quelques-unes des surprises qu’il renferme. Le plongeon promet d’être vertigineux.
Et au final, on en pense quoi ? Quelle réussite ! Voilà enfin une exploitation solide et cohérente du Multivers et si vous restez jusqu’aux très attendues scènes post crédits [évidemment, vous resterez], vous comprendrez que ce n’est qu’un début.
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