Spider-Man : No Way Home
Spider-Man : No Way Home

Spider-Man : No Way Home

« Si vous vous attendez à une déception, vous ne pourrez jamais vraiment être déçu. »

Nom de Zeus ! Si M-J m’avait prévenue plus tôt, j’aurais pu me préparer. Ma réaction en sortant du visionnage du dernier-né de Marvel ?

« Noooooon, ils ont vraiment osé ?! »


En trois mots ? Fan-service, illogique, casse-pieds. So, let’s have a look !


Sorti en 2021, Spider-Man : no way home est le film qui nous prouve que cela ne finira donc jamais ; et de ce long métrage à la résurrection d’Iron Man, je vous assure qu’il n’y a qu’un doigt de pied. D’ailleurs, donnons-nous la main et plaçons dès à présent tous nos espoirs dans le bon sens de Robert Downey Jr pour éviter au monde entier ce Marvel faux-pas. A mes yeux, la saga cinématographique Marvel s’est clôturée en apothéose avec Avengers Endgame. Dès lors, que penser des productions d’after party ? Tantôt pompe à fric, tantôt film fan-service histoire d’accompagner les irréductibles dans leur deuil. 

Alors, c’est quoi le pitch ? L’identité de Spiderman a été révélée dans le dernier opus et la vie du jeune Peter Parker s’en voit chamboulée. Alors qu’il est traqué par le gouvernement américain qui l’accuse du meurtre de Mysterio, Peter se fait du mouron pour sa petite amie et son poto Ned qui ne pourront pas entrer dans la fac de leur choix (la vie est crop’injuste). C’est alors que lui vient la brillante idée de toquer à la porte de Docteur Strange pour lui demander de faire s’envoler tous ses soucis. Pfiou !

[ Quelques scènes plus tard ]

Et donc, quelle est ici la nouvelle lubie de Spider-Man ? « Essayer de soigner des Vilains déjà morts » ; car oui la vilaineté est une maladie curable et oui, l’altruisme de Spider-Man va jusqu’à mettre en péril sa propre vie et pis, celle de ses proches pour sauver la pourriture du passé tirée d’une autre dimension. Quelle abnégation. C’est beau.
Et comment ça se passe alors? Faites un effort d’interprétation : prenez Andrew Garfield et Tobey Maguire crédités au générique, ajoutez un Docteur Strange décadent aux principes ramollis et une interprétation fumeuse du Multiverse, passez le tout au mixer et vous obtiendrez Spider-Man : no way home.

Et au final, on en pense quoi? Ce film est bien plus digeste que Black Widow et les groupies de l’éternel Peter Parker trouveront ici leur dose jusqu’au prochain volet. Il reste cependant affligeant compte tenu de l’impardonnable absurdité du script et des illogismes scénaristiques qui se superposent. En bref, je crains que vous et moi ne trouvions la mort avant que l’œuvre cinématographique de Marvel prenne fin.

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