Shimmer Lake

Question du jour, bonjour ! Quand un film diffusé dans l’ordre chronologique, c’est-à-dire du début vers la fin, ne vaut rien, est-ce qu’il vaudra davantage si on le commence par la fin et remonte vers le début ? Vous avez 4 heures.

En trois mots ? Absolument-sans-intérêt. So, let’s have a look !

Sorti en 2017, Shimmer Lake est un film policier qui surfe de façon très prétentieuse sur son « originalité ». Si mes critiques démarrent habituellement par une citation, force est de constater qu’ici, il n’y avait rien à sauver.

Alors c’est quoi le pitch? Ce long métrage remonte le temps jour après jour, en suivant le shérif d’une petite ville et son acolyte sur la piste des bandits qui ont commis le casse de la banque locale.

Attirée par l’originalité – non pas du synopsis mais de la réalisation sur fond de Memento – je me suis laissée tentée. Hélas, Shimmer Lake est un long métrage étonnamment vide pour un film aussi court (1h26). Il se révèle être d’une platitude affligeante : tout se touche et se suit de façon banale et policée. Il y a bien quelques scènes absurdes qui interpellent mais elles ne sont pas suffisamment développées pour produire l’effet Fargo.

L’enquête ? Une promenade
Les rebondissements ? Inexistants.
Les révélations ? Merdiques.

Et au final, on en pense quoi ? Cette production mérite tout juste d’être classée dans la catégorie des films de série B [qui a dit qu’elle avait disparu ?]. En conclusion, courrez voir Memento.

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