« Montre-leur qui nous sommes ! »
En trois mots ? Féminin, puissant, atlantidéen. So, let’s have a look !
Sorti en 2022, Black Panther : Wakanda forever prouve que Marvel transcende même la mort.
Alors, c’est quoi le pitch ? En ayant révélé l’existence du vibranium, le roi T’Challa a mis en lumière et en danger son pays, attisant les convoitises des nations les plus puissantes du monde. A force de recherches, l’une d’entre elles est parvenue à localiser la ressource, dans une fosse marine…
Le film s’ouvre sur une cérémonie rendant hommage au roi T’Challa, décédé d’une mystérieuse maladie. L’hommage réservé à Chadwick Boseman est à la hauteur du talent de l’acteur, il se veut fort et digne sans toutefois faire planer une ombre malaisante sur ce deuxième opus.
Wakanda Forever se prête donc à l’exercice périlleux mais ô combien nécessaire à la survie du héros Black Panther : assurer sa succession. Et c’est une équipe à dominante féminine qui va se prêter au jeu : la charismatique reine Ramonda, la futée princesse Shuri et l’impitoyable guerrière Okoye. La mise en lumière est distribuée de sorte à ne pas faire peser sur les épaules d’un seul personnage, le poids de la succession de l’authentique Black Panther.
Le changement de lieu, faisant des allers-retours entre la surface de la Terre et les fonds marins, nous entraine dans une aventure nouvelle, intrigante et attirante, à laquelle on se prête de bon cœur. Pour autant, on ne change pas fondamentalement le nerf de la guerre puisqu’on retrouve les gentils VS les méchants (ou serait-ce l’inverse ?), de bonnes bastonnades aux effets ahurissants, le tout nous conduisant inexorablement vers la résolution – heureuse – malgré un peu de casse au passage. Ce n’est pas un spoil mais un schéma déjà éprouvé et attendu !
Je me demande s’il est encore nécessaire de prévenir les aficionados de rester jusqu’à la scène post crédit (une seule vous attendra ici). Celle-ci n’aura nulle autre prétention que de vous montrer que ce sera prochainement reparti pour un tour. Ce n’est pas non plus un spoil mais là encore un schéma déjà éprouvé et attendu !
Et au final, on en pense quoi ? Divertissement divertissant, qui se tient sur la longueur (2h41), attire par son atypisme de lieu mais ne déchainera pas non plus les passions.
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