« Alors, c’est ça mon crime ?! MAIS J’AI LE DROIT DE REFAIRE MA VIE !!!!! »
En trois mots ? Conventionnel, attendu, planplan. So, let’s have a look !
Sorti en 2023, le dernier film de Florian Zeller fait – hélas – assez tâche fade à côté de The Father (2020).
Alors, c’est quoi le pitch ? Quinquagénaires, Peter [Hugh Jackman] et Kate [Laura Dern] ont récemment divorcé. De leur union est né Nicolas, aujourd’hui âgé de 17 ans. Depuis deux ans, Peter a refait sa vie avec la jeune Beth [Vanessa Kirby] et le couple vient d’accueillir un bébé. De son côté, Nicolas décline. En proie à un mal-être inexpliqué, le jeune homme rejette sa mère et supplie son père de l’accueillir chez lui. Pourquoi ?
Malgré un réalisateur de talent, le film se présente comme un huis-clos contemplatif, ce qui est aussi incompatible qu’une douce clarté.
Malgré un démarrage coup de poing, le long métrage souffre par la suite d’un traitement conventionnel, soit prévisible dans son développement ; et fatalement, on tourne vite en rond.
Malgré le passage de Hugh Jackman à la tragédie, le jeu de l’acteur se révèle assez commun. Puis, qu’on se le dise : quand tu laisses le souvenir de Wolverine, tu ne peux que te upgrader par la suite, mais il en faudrait bien davantage pour en venir à saluer la performance.
Malgré Hans Zimmer à la musique, l’émotion ne naitra pas. C’est même plutôt l’incrédulité qui s’imposera face à une situation où des adultes issus de l’upper class sont infichus de voir ce qui se joue sous leur nez [eh oui, en 2023, les relations humaines, ça se travaille !]. A cet égard, le film fait se demander s’il n’aurait pas plutôt dû être tourné il y a une ou deux décennies [?]
Sachez finalement que ce long métrage est dédié au beau-fils du réalisateur, d’où le « A Gabriel » ; Gabriel qui fut personnellement concerné par le sujet lorsqu’il était lui-même ado, soit il y a….. une décennie ! [« beh tiens, y’en a qu’ont du nez ! », pensa-t-elle toute enorgueillie par sa trouvaille sur Gala.fr]. Escomptons que le gamin a au moins apprécié l’hommage…
Et au final, on en pense quoi ? Après The Father, The son n’est clairement pas à la hauteur de son prédécesseur multirécompensé. Attendons de voir ce que donnera le reste de la famille portée à l’écran [Dieu que je suis drôle].
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> Envie d’un – vrai – film de dépressif ? Virgin suicides (1999), American beauty (1999), Requiem for a dream (2000), Eternal sunshine of the spotless mind (2004). Entre autres.