« Hi, I’m Johnny Knoxville, welcoooooome to Jackass ! »
En trois mots ? Idiot, fun, renouvelé. So, let’s have a look !
Sorti en 2022, Jackass Forever signe les retrouvailles du groupe plus d’une décennie après le dernier volet. Clap de fin ?
Alors, c’est quoi le pitch ? Jackass, c’est une brochette de potes qui se lance des défis plus osés les uns que les autres et fait des blagues plus douteuses les unes que les autres, tout en priant pour sortir de là en un seul morceau.
Donc, on prend les mêmes et on recommence ? Non, pas exactement, car Jackass fait ici son entrée dans sa version 4.5 et s’ouvre à la diversité. On découvre un casting renouvelé grâce à une jeune femme, Rachel Wolfson, téléportée dans un univers qui ne lui sied pas franchement et quelques jeunes hommes, redites des originaux, qui réalisent ici leur rêve de gosse mais sans grande plus-value pour le public. On découvre également une réalisation bien moins amatrice et bien plus calibrée. Fini le shoot caméra à l’épaule des débuts. Au fil des volets, l’amateurisme a disparu. On gagne en soin et en sophistication certes, mais on perd autant en simplicité.
Côté cast, on retrouve les indétrônables Johnny Knoxville, Steve-O, Chris Pontius, Preston Lacy, Dave England etc. et les personnages fétiches comme grand-père Irving. Cheveux poivre et sel voire totalement sel pour certains, quelques rides au coin de l’œil [les plus malicieuses] mais une connerie franchement intacte. On garde aussi les blagues les plus poilantes, jamais situées bien loin du pénis et de l’anus et on signe pour un nouveau tour. Johnny Knoxville s’impose toujours comme le chef d’orchestre de cette comédie humaine mais apparait quelque peu en retrait du jeu. Ainsi, Jackass Forever donne le sentiment d’être à la fois des retrouvailles – à l’image de Friends et Harry Potter puisque c’est dans l’air du temps – et également un passage de témoin à la nouvelle génération. Alors oui, on a bien plaisir à les retrouver mais ce plaisir se voit entaché par le sentiment que le glas a sonné.
Et au final, on en pense quoi ? Le charme s’estompe mais une forme de nostalgie amusée et de respect pour les bons moments passés demeure. On se demande si la relève est assurée (?). A cette interrogation, je répondrais pas si sûr car il n’est jamais évidemment de copier le modèle original.
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