A Star Is Born
A Star Is Born

A Star Is Born

« Tu veux que je te dise un secret ? Il est fort probable que tu saches écrire des chansons. »

Sans blague ?! Mais alors c’est bien tout ce dont Lady Gaga aura été capable dans ce film.

En trois mots ? Mièvre, prévisible, caricatural. So let’s have a look ! 

Sorti en 2018, a star is born est la preuve qu’un Deus ex machina doit sans aucun doute payer pour obtenir des avis positifs.

Alors c’est quoi le pitch ? Il était une fois, deux compagnons de biture au joyeux pays de la musique. D’un côté, la jolie Ally, capable de pondre une chanson en claquant des doigts, juste à l’inspiration, en apprenant que la mère de Jackson est morte en couche et que son père était un zéro pointé. Shallow est né, quelle performance ! De l’autre, Jackson, un musicien torturé comme il s’en fait tant, parce que ouin ouin la vie est trop dure alors on la noie sous des flots d’éthanol et des tonnes de poudre. Et quand ce duo se rencontre, évidemment la magie opère ! Après avoir passé la nuit à s’arsouiller, sans préparation ni concertation, ils sont capables, le lendemain, de se produire sur scène devant plusieurs milliers de personnes, dans une complicité surfaite et une timidité faussement candide. Pouah !

Ce long métrage est une infâme comédie sentimentale pour midinettes et midinets (#SexismFree). Si le duo fonctionne sur Shallow, il ne vaut rien en tant que couple. Leur rencontre puis leur relation est incapable de faire naitre la moindre émotion car la profondeur, l’intensité et la passion qui devraient être associés à leur coup de foudre n’opèrent pas. L’évolution est si précipitée et si mal négociée, qu’il serait utopique d’y croire. D’ailleurs, côté précipitation, il est impossible de se situer parmi les scènes de ce film. Sont-ce des mois ou des années qui se sont écoulés ? La question demeure en suspens. Voilà donc un long métrage mou du genou, dans lequel deux personnages se reniflent le cul, jusqu’à ce que l’ambition personnelle prenne le pas sur l’amour. Tiens donc… Je suis la seule à l’avoir vu venir ?! A tour de rôle, ils vont se faire happer par le milieu. Pour le meilleur ou pour le pire ? A dire vrai on s’en contrefout car aucune sympathie ne naitra pour ce couple caricatural. Les moments entre quatre yeux vous donneront la sensation d’un bas mélo qui tombe rapidement dans le pathos. C’est à la fois mal amené et mal négocié. Quant à la scène finale, impossible de ne pas cracher dessus, car c’est elle qui vous fera évacuer les vomissures qui se bousculent depuis le début dans votre œsophage.

Et au final, on en pense quoi ? A mon sens, l’encensement dépasse l’entendement. J’ai beau y réfléchir, je ne comprends pas comment ce nanar a pu être plébiscité par la critique des spectateurs.

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